samedi 15 décembre 2012

Sushi Time


Alors je vous arrête tout de suite. Non, ce n'est pas moi qui les ai fait. Je vous remercie pour votre enthousiasme spontané concernant mes doigts de fée mais là, j'ai laissé faire les professionnels. Il faut parfois savoir faire profil bas.
Bien entendu que je sais faire des sushi et des maki, même que j'ai appris il y a quelques années lors de mes cours de cuisine vivante. Oui, j'ai fait ça. Les petites graines germées, la cuisson à basse température et tout le toutim. Pas mal mais chez nous, y a rien à faire, tout ça a bien du mal à concurrencer le steak saignant à la sauce béarnaise. On ne se refait pas.

Un jour peut-être je me remettrai à l'art du maki, même si les miens sont un rien boudinés avec comme un petit air d'avoir été roulés sous les aisselles. Je suis réaliste et je ne suis pas vexée que mon Cher et Tendre aie été malade, comme écœuré par les feuilles de nori, et que par contre, ceux du bar à sushi, il en raffole. C'est même le seul poisson qu'il accueille à table sans chercher sous son assiette où j'ai caché la viande.

J'ai découvert les sushi lors de mon séjour à... Où déjà ? Ma mémoire fout le camp, c'est terrible. Manhattan ? Miami ? Sidney ? Rio ? Berlin ? Ah nooooon, c'était à Montréal. Ma chère AmieOutreAtlantique et mon cher Monsieur Hugo m'ont un soir emmené manger des sushis chez Mikado. La révélation. J'avais bien un peu peur de ne pas être rassasiée (une de mes grandes phobies dans la vie est d'avoir faim) mais tout s'est très bien passé. Je suis d'ailleurs bien curieuse de savoir à quel moment je ne pourrais plus en avaler un. Ça ne m'est encore jamais arrivé.

En plus, c'est tout léger ces affaires là. Certes, au bout de 20, ça doit commencer à chiffrer côté calories mais on ne joue pas dans la cour des boulets-frites non plus.

Et puis les sushi ça va bien avec feu mon blog zen et ma nouvelle tendance épurée. Bien sûr, il s'agit de les manger délicatement avec les baguettes sans en foutre partout et rester stoïque quand vous avez une montée de wazabi dans le nez. Soupir. Encore un domaine où j'ai du chemin à faire.
"Maman ? Oui dis, comment je peux ravoir des taches de sauce soja sur du blanc ?"

Qu'il est ardu le chemin de l'élégance...

4 commentaires:

  1. Faudra qu'on y pense un jour... Pas un atelier cuisine hein, manger des sushi ;-)

    RépondreSupprimer
  2. ah, j'y arrive, je vais pouvoir te laisser des petits mots ! Trop beau ton mur de Noël !

    RépondreSupprimer
  3. Magnifique. Je retrouve tout le monde ! Super. Merci pour mon mur. J'en suis assez fière également ;-)

    RépondreSupprimer