lundi 10 décembre 2012

Au taquet ! (19-11-2012)

Tout comme il y a les bonnes âmes qui s'inquiètent du temps que me prend mon blog (comme j'ai vite adopté ce mot nouveau pour moi et qui me suit désormais comme un toutou fidèle), il y a celles qui se demandent où je pêche mes idées d'articles.

J'ai répondu aux premières, voici le temps de rassurer les deuxièmes.

Je ne dirai pas que je suis sereine chaque matin car voyez-vous, le sujet ne se trouve pas sous le talon d'un boots (à cet instant précis - 20h49 - j'entends un cheval passer... Cheval, sabot, sous le sabot d'un cheval. On y est ?) Mais si mon blog à bien une vertu, c'est qu'à être à tout moment à l'affût du sujet, je vis pleinement les choses qui m'entourent et rien de la beauté du monde ne peut plus m'échapper.

Regardez par exemple ce magnifique vitrail...


Au taquet !

Oh, je l'ai maintes fois "vu" mais prise dans le tourbillon de mon quotidien je ne l'avais jamais "regardé" (Analyse textuelle, 1ère Candi. De la différence de "voir" et "regarder", "entendre" et "écouter". Ou comment des gens sont payés pour vous provoquer une entorse du cerveau ).
Ce matin, j'ai observé la finesse de son dessin, l'éclat de ses couleurs ). Ahouuuuum. Pourquoi pas un Télétourisme spécial "L'Art Nouveau à travers les pharmacies" ? Je fourmille d'idées, plus rien ne m'arrête je vous dis.

A force d'observer et de jeter partout autour de moi des regards d'intelligence (spécialité des Sœurs Parker, Bibliothèque Verte, moi j'étais Liz la brune. Deux soeurs orphelines, perdues dans la forêt sans doute, qui mènent des enquêtes), je découvre des mondes nouveaux pour moi, comme celui des magasins de Vêtements Professionnels.
Ah c'est qu'on a fait des progrès depuis le tablier vert que je devais porter lors de mes stages de puériculture. Qu'il était laid, mais quil était laid. D'un vert fadasse couleur mur d'hôpital des années 70. Et je vous raconte pas la matière, une belle rayonne infroissable.

Alors que là, là...

 Au taquet !
Au taquet !

Moi qui plaignais toutes les femmes qui doivent porter des uniformes et bien là, je revois mon jugement. Je ne vous parle même pas des V.A.O. que je mettrais si j'avais la chance de porter ces tenues.

Mais le clou du clou, visez-moi ces sabots !

Au taquet !
Moi, je serais partante. Dommage que ça reste un sabot... Mais quand même faut souligner l'effort. Finalement, le sabot, c'est comme la petite culotte dont j'ai parlé naguère. Tant qu'à en mettre, autant que ça soit joli.

Ce qui me titille, ce sont ces jolis chronomètres de toutes les couleurs. Je les ai déjà zieuté jalousement sur les infirmières.
Comme je ne suis pas dépensière inutilement, j'en trouverais toute l'utilité en pharmacie. Grâce à ça, j'accorderais un temps minimum aux clients qui me font perdre du temps (car le client est roi et le délégué le mendiant qui attend son tour toujours).
Cliente 1, top chrono :
Elle se présente au comptoir après 5 minutes d'attente et c'est à ce moment qu'elle farfouille dans son sac pour chercher ses ordonnances, sa carte SIS, ses attestations. Biiiiiiiiiiiiiiiip. Terminé. A mon tour.
Client 2, top chrono :
Il cherche la monnaie exacte pour payer ses 16,87 euros alors qu'il y a un Bancontact, et qu'en plus il n'y voit rien et qu'il approche chaque pièce de son double foyer. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Terminé. A mon tour.
Client 3, top chrono :
Il s'imagine que le pharmacien est fortement intéressé par ses écoulements de nez et autres bobos. Description en détail des palpitations, des examens médicaux, de la santé de belle-maman. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Terminé et une claque en prime tiens.

Non mais...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire