
Quelques bonnes âmes s'inquiètent pour moi depuis le début de mon blog (bientôt 1 mois déjà !) et se demandent si quand même ça ne prend pas trop de temps tout ça. Chers amis, je vous remercie pour votre sollicitude mais n'est-il pas préférable de tapoter sur mon clavier que de passer des heures (le mot est faible) à torpiller des cochons verts avec des oiseaux ?
Avec l'acquisition de ma tablette, j'ai en effet découvert le monde merveilleux, addicitif et chronophage d'Angry Birds. Cela a coïncidé étrangement avec une accumulation de "Elle" en retard, de bouquins qui prennent la poussière et d'un disque dur rempli de films en retard : on frôle les 150H00 d'enregistrement. Encore un peu et on ne pouvait pas enregister le journal parlé pour le Grand qui a un contrôle sur l'Armistice demain. De là à me sentir parent irresponsable, il n'y avait qu'un pas.
J'ai bien dû constater, non sans honte, que la maturité ne vient pas avec les années. Angry Birds m'a fait replonger 30 ans en arrière, à l'époque où je savourais mon premier petit jeu vidéo.

Aaah, j'en ai amassé des oeufs dans mon petit panier (bip bip bip bip bip bipbipbipbip) en bâffrant les Manons de chez Daskalides (les seules, les vraies) que Saint-Nicolas avait gentiment déposé avec le jouet.
1. je déguste d'abord l'enveloppe de chocolat blanc (croc croc)
2. je savoure toute la crème au moka (mouss mouss)
3. je croque la noix (j'en ai plein les dents)
1. je déguste d'abord...
Et je joue (mmh, les petits boutons en caoutchoux tout gras) , et 1.2.3. les 500 gr de Manon y passent. Qui n'a jamais pêché de la sorte ? Personne ? Hypocrites va.
Et je joue, et j'entame la boîte de mon frère, et je joue et j'en pique à ma soeur pour que ça reste discret. Aaah, je m'en souviens de ce week-end de révisions (au fait, n'est-ce pas l'année où j'ai loupé ma 4ème ?). Chères vergetures, témoins fidèles de cette embardée sucrée...
Comme je suis une mère parfaite, souvenez-vous, j'ai acheté des tee-shirt tendance (enfin, ma tendance à moi pour être exacte) à mes fils. Ils en raffolent même si j'ai essuyé
quelques réclamations ("moi je voulais un bleu", "lui il a plus d'oiseaux que moi") mais au final, c'est leur tenue préférée.

Et comme depuis 2 jours le Petit me réclame (euphémisme) son tee-shirt avec les oiseaux, je lui promets qu'il l'aura ce dimanche. Et que je te repasse tout le linge en retard et que je ne trouve pas le tee-shirt. Blups. Préférant mettre toute mon énergie à trouver ce f... tee-shirt plutôt qu'affronter l'ire de notre petit Jésus

(je vous le jure on a le même à la maison), je fouille tout de fond en comble. Je m'offre par la même occasion, une "absence" bien caractéristique chez moi. Oh, sachez que je ne me grée pas du bien de vous faire part de ce défaut (tare ?) chez moi. Oui, il est des moments dans ma vie où, malgré un Q.I. tout à fait exceptionnel, j'ai le neurone du bon sens en position off.
Je cherche dans le linge sale (à quoi ça m'avance puisqu'il est sâle ? Je le jure, mettre un tee-shirt non repassé aux enfants oui, sâle, jamais) ; je cherche dans la garde-robe (à quoi ça m'avance puisque elle est vide. Tout est dans une manne de 1,50 m de hauteur à repasser) ; je refouille le linge sâle (ah la voilà sa moto Playmobile) ; j'ouvre à nouveau la garde-robe (qui sait ? J'ai peut-être mal regardé les étagère vides).
Je monte, je descends, je m'abaisse, je monte, je descends... Clic, le bouton On s'activite enfin. Après 15 minutes d'hébétude totale, je recouvre enfin ma lucidité . Le sèche-linge ! Suis-je bête... Oui, je sais, fallait pas être Sherlock Holmes pour avoir l'idée d'aller chercher là. Et pourtant... pourtant...
Soupir... Au moins, la crise n'a pas été trop grave (cette fois)...
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