lundi 10 décembre 2012

Nathalie ou Anushka : appelez-moi comme vous voudrez (29-10-2012)

Nathalie ou Anushka : appelez-moi comme vous voudrez

Charleroi... Rien qu'à l'évocation de ce nom, je sens ma carte de banque trembler dans mon portefeuille. Nombreux sont ceux pourtant qui affichent une moue sceptique, voire dégoutée (si, si, je vous vois), à l'évocation du Pays Noir. Pauvres manants, c'est que vous n'avez jamais foulé les pavés de la Ville Basse, un haut temple d'enseignes affriolantes pour les shoppeuses addict (comme qui donc ?).

Et donc, en attendant mon rendez-vous avec mon Cher et Tendre, je mets un point d'honneur à examiner soigneusement les étalages. Car quand-même, pour tous ces commerçants qui y mettent du leur pour nous donner à voir de belles choses, il faut se montrer un peu reconnaissant (j'ai le coeur sur la main, je ne vous l'ai jamais dit ?) Alors que je passe brillament l'épreuve du 30 % chez Esprit sans rien acheter (et pourtant, pourtant...), je commets la grave et irréparable erreur de franchir les portes de chez Tess.


Nathalie ou Anushka : appelez-moi comme vous voudrez

Ah là là, je le sais pourtant que je suis encore fragile. Un peu comme un alcoolique en sevrage qui craque pour une praline au Grand Marnier en pensant que ça ne peut pas faire de mal. Et badamoum, la rechute immédiate.

Comme si je pressentais que mon rendez-vous allait me poser un lapin, je ressens comme une furieuse envie de fourrure (vous avez capté la subtilité j'espère). Il y en a partout, mais partout. Mille petites touches duveteuses qui appellent ma menotte à les caresser.Et là, presque dissimulée sur un coin d'étagère, ma proie n'échappe pas à mon oeil aiguisé.

Je dégaine ma formule favorite du 1, 2, 3 : je vois, j'essaye, j'achète. Il y a des choses comme ça qui ne laissent pas de place à la tergiversation (trop rarement dans mon cas d'ailleurs).

Nathalie ou Anushka : appelez-moi comme vous voudrez

A peine ai-je enfilé cette petite merveille qu'une pluie d'étoile jaillit (vous les voyez les petites paillettes ?) et qu'au loin j'entends déjà le thème de Lara, la chanson du film "Docteur Jivago" (mais si vous connaissez) et je virevolte, enchaînant les "triples boucles piquées sur le lac gelé".

Je sors, transportée. Où est la Place Rouge ? Où sont les Plaines d'Ukraine ? Et dire que bientôt les mitaines assorties seront disponibles. Ca y est, je défaille....

PS : je ne vous dis pas comme cette pièce a été taillée sur mesure pour aller avec ma redingote. Promis, dès les premières neiges, je vous poste ma tenue complète et romantique à souhait sous les flocons. 

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