lundi 10 décembre 2012

Comment ressusciter une vieillerie ? (04-11-2012)

Comment ressusciter une vieillerie ?
Tennis de table le dimanche matin. Alors je vous le dis tout de suite. Si vous ne voulez pas vous attirer les regards désobligeants des pratiquants de ce noble sport, ne dites jamais vulgairement "ping-pong" ou encore "raquette" au lieu de "palette" (j'ai encore des dérapages mais je m'améliore). Ca c'est dit, parce que, quand même, ce blog peut parfois avoir des visées éducatives.

Voilà donc une excellente occasion d'appliquer mon vernis du jour, dans le froid de la cafétéria . "Ah,ah, pas facile hein de pianoter sur son ordinateur dans le froid" me fait remarquer la coach, pleine de fiel. Dans cette simple remarque émane le lourd sous-entendu : "femme futile qui ne se concentre pas pleinement sur l'entraînement de son fils". Pauvre de toi, tu ne sais même pas que je pratique le mandala, le puzzle et que j'aime Yves Duteil.

Soit, il est vrai que je pourrais m'installer sur un banc dans la salle comme tous ces parents investis qui accompagnent leur enfant. Du coup, je n'ose pas aller demander de l'aide à une bonne âme pour m'aider à dévisser le capuchon de mon sèche-vernis (b.a.b.a. d'une pose optimale de vernis : toujours dévisser les capuchons avant).

Je trouve pourtant que j'apporte un peu de fantaisie dans ce monde si sérieux. Il est vrai que le tennis de table me change des terrains de football où foisonnaient les bimbos en tous genres, affolées par une forte concentration de testostérone. Sottes filles, n'avez-vous pas encore compris que la proximité d'un ballon rond lobotomise les neurones sexuels des hommes ? Sauf mon Cher et Tendre évidemment (quoique je n'ai jamais testé son exception lors d'un match d'Anderlecht...)

Mais j'en reviens au titre. Je suis dépensière, certes, mais jamais gaspilleuse. Cherchant comment remplacer mon sac imprimé léopard (j'ai un petit dégoût pour lui depuis les réminiscences désagréables de Benidorm) qui ne seyait guère à ma parka noir, je me souviens vaguement que j'ai quelque part un sac gris terré au fond d'une armoire.

Le tristounet n'avais jamais vraiment gagné mon coeur mais c'était sans compter sur l'arrivée du V.A.O. T-Leclerc 23 Cendre que je ne m'étais pas encore décidée à porter. Et voilà comment naît une alliance heureuse. L'un révèle l'intérêt de l'autre.
Comment ressusciter une vieillerie ?
Comme ces sociétés qui plantent un arbre pour chaque paire de chaussure vendue, moi je ressorts du placard quelque chose d'oublié pour lui donner une deuxième vie. Quel rapport me direz vous ? Ah oui, j'ai oublié de signaler que ce dimanche, oui même un dimanche, ma carte de crédit a un tout petit peu chauffé.

La faute en est à un oiseau de mauvaise augure qui m'a sournoisement tentée (et comme je l'en bénis encore !). D'un côté je dépense, de l'autre je compense. On se donne bonne conscience comme on peut...
 

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