
Ah, c'est du joli ! Certains se ruent, pressés de lire enfin un article épicé. Bas les pattes, mes fantasmes ne sont pas bien canailles (du moins ceux que la décence me permet d'écrire ici, ho ho ho). Je veux parler ici du "fantasme J.K. Rowling" que je carresse depuis longtemps (le fantasme hein pas l'autre).
Divorcée et très pauvre, J.K. Rowling se voit obligée de se réfugier dans des bars pour se réchauffer et c'est là qu'elle va rédiger ce qui deviendra la saga que l'on connaît : Harry Potter. Alors je précise tout de suite, je n'ai pas le fantasme d'écrire un best-seller mais bien celui de m'attabler dans un endroit agréable pour écrire. Je ne suis pas bien exigeante n'est-ce pas.
Et voilà que mon blog me permet d'accéder à la réalisation d'un petit fantasme. Après ma rechute chez Tess, souvenez-vous, j'allais attendre chez Exki mon rendez-vous qui ne viendrait pas (sorry Chéri, Chéri, je n'enfonce pas le clou mais il est ici question de vérité historique. Je dois resituer très exactement les protagonistes, à savoir moi et ma pelisse, dans le récit).
Depuis mon départ de la boutique, toute auréolée d'une poussière d'étoiles, jusqu'à mon siège, je ressens les regards hostiles et jaloux de toute la gent féminine de Charleroi. J'ai tellement l'habitude... Si en plus elles savaient que je m'en viens écrire mon blog !
J. K. Rowling avait froid la pauvre. Moi, je suis douilletement lovée dans ma ravissante capette, davantage Anna Karenine que Cosette. A défaut de grog, je prends un café et me mets à la tâche en me disant sans relâche "je le fais, je le fais, je le fais". Ah, ça, je le vis mon fantasme ! Tour à tour je mitraille le clavier et je laisse érer au loin mon regard inspiré, tellement en connexion avec moi-même, comme si j'étais en train de colorier un Mandala imaginaire.
Là je sens que l'inquiétude diffuse que vous ressentiez depuis le déut de mon blog se mue peu à peu en certitude : cette fois pas de doute, elle est complètemnt schyzophrène !
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