samedi 22 décembre 2012

La panne du panecake

"Tempête de neige au Québec m'annonce mon amie Outre-Atlantique. Avec 35 cm de neige, on aura un Noël blanc". Et me voilà qui me languis du Québec (là au-moins je n'hésiterais pas une minute quant à garder mes gants ou pas). J'ai des envies de cabane à sucre et du coup, je suis particulièrement open en faisant quelques courses dans le Carrefour Market du patelin où mon fiston dispute un tournoi de tennis de table (un tournoi amical hein, organisé par la très dynamique, sémillante et passionnée Francine parce que, qu'est-ce qu'on pourrait bien faire un premier jour de vacances et une avant-veille de réveillon, hein, je vous le demande ?)

Et donc dans cette quasi superette, quelle n'est pas ma surprise de découvrir trois petits rayons de  spécialités culinaires de divers pays. Attention, des vraies spécialités, pas la sauce soja Suzy Wan ou des haricots pour chili con carne. Non, des trucs que je n'ai jamais vu nulle part. Du vrai exotisme quoi.
Ho, des panecakes comme au Canada. Pas des sous-vide, non, de celles à faire soi-même en ajoutant du lait au mélange tout préparé ("bien sûr que oui je les ai faites moi-même"). Ca va très bien avec la cabane à sucre tout ça. Je prends.

Le tournoi de tennis de table (je m'applique mais dans le langage oral, je me cantonne à ping-pong) se déroulant non loin de la maison (alléluïa), nous nous retrouvons tous à midi pour, comme le disais Francine dans son communiqué "passer un chouette moment avec notre enfant en partageant une potée aux carottes-saucisse sans sel avec lui". Mère Parfaite et Père Parfait participent avec entrain. Mère Parfaite propose alors à Père Parfait de partager en plus un moment privilégié "entre hommes" (le Petit inclu bien entendu, pas question qu'il se sente exclu. "Loulou, tu restes là ? Moi je rentre à la maison" dis-je bien vite, profitant lâchement qu'il est occupé à arbitrer un match avec un grand, occupation qui va l'amuser 5 minutes tout au plus).

Vous connaissez quelques-unes de mes joies simples. Parmi celles-ci, être seule dans la maison. Pas trop longtemps une journée ce serait possible ? mais un peu quand même, comme ça, de temps en temps. Quelques petites tâches pour me donner bonne conscience et hop, ni vu ni connu, un peu beaucoup de broderie (je passais à l'étape cruciale du point jeté, il me fallait toute ma concentration). Avec ma musique de Noël bien sûr que je dois désormais écouter en cachette car même mes fils en ont déjà  ras-le-bol ("Maman, m'a dit le petit de 3 ans 3/4, tu dois un peu arrêter d'écouter la musique de Noël sinon tu n'en auras plus pour demain).

L'heure du retour des hommes au foyer approchant, je réintègre mon costume de Mère Parfaite et j'entreprends de préparer mes panecakes. Tout facile à préparer, une galère à cuisiner. La pâte colle dans la poêle et je rate la première comme c'est l'usage (et la deuxième et la troisième. Je pourrais abandonner et tout planquer sauf que j'ai prévenu Père Parfait de refuser le goûter chips aux enfants car je préparais des crêpes. Je dois donc assurer).
Un principe physique simple et connu de tous : le plastique fond à la chaleur. Moi aussi je le sais. Alors pourquoi est-ce que je ne fais pas le lien évident qui dit que spatule en plastique + poêle bouillante = totale incompatibilité. Parce que mon bouton est sur off sans doute. Ca colle, je gratte, ça pue le plastique fondu. Et 4 crêpes pour les poules. Je vais finir par servir des blinis si ça continue.


Grâce à mon blog, je me découvre aujourd'hui un talent de photographe culinaire. Haha, si je ne vous ne le disais pas, vous ne la remarqueriez pas la dorure de la crêpe qui était restée collée dans la poêle et que j'ai grattée pour cacher la pâte blanche et peu appétissante au centre. Ho oui, je suis vraiment trop forte moi.

2 commentaires:

  1. ouaaaah dit je peu avoir des oeufs de tes poules bien nourrient !!!!!!!! mdr moi je les ai achetée faites , pas mère parfaite mais mère vitesse hahahahahahhah

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  2. Ouais et sans doute aussi moins de vaisselle que moi (Chinois pour passer la pâte pleine de grumeaux, récipient pour recueillir la pâte, et que je goutte ici et que je goutte là et qu'il y en a autant sur le plan de travail que dans la poêle. Tu m'étonnes que tout le monde à regardé son assiette en pensant "que ça ?")

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